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LE POINT DE VUE DE LA VACHE
Levez-vous
Il est l’heure de se lever…
A croire que la vie est facile
Quand on oublie les lendemains...
A croire que les mots sont futiles
Dès que quelqu'un vous tient la main...
A croire que les gens sont bizarres
Dès qu'ils nous viennent de nulle part...
On regarde passer les trains
On ne se réveille que le matin
On part très tôt pour le travail
Et puis après c'est vaille que vaille...
Vaille que vaille...
A croire qu’il suffit d’un détail
Pour passer de l’autre côté...
On reste à l’abri du bétail
Pour ne pas voir les barbelés...
Pour que surtout rien ne rappelle
Pour que les souvenirs s’emmêlent...
On regarde passer les trains
On ne se réveille que le matin
On part très tôt pour le travail
Et puis après c'est vaille que vaille...
Vaille que vaille...
A croire que le monde est si vieux
Que rien ne sert d'ouvrir les yeux...
Qu’elle tournera toujours la terre
Qu’on peut se taire et laisser faire...
Sans voir que la parole est d’or
Et le silence un coup du sort...
On regarde passer les trains
On ne se réveille que le matin
On part très tôt pour le travail
Et puis après c'est vaille que vaille...
Vaille que vaille ...
©
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