RUE DES DRAPIERS
J’ai
lu, là sur le mur, une pensée limpide
Qui balaie, d’un coup, nos désirs insipides
J’avais la tête ailleurs et les idées impures
Penchée, vers d’autres couleurs et des comptes obcurs...
“
La pensée du profit obscurcie nos émotions...”
Mais les
tagueurs de la nuit ont d’autres préoccupations
Que les rouleaux-compresseurs de l’uniformisation
Ils bombent leur ennui sur les murs de nos maisons
Et ils clashent leur folie sur tous les tons ...
Tu hurles
seul tes gravures, tes discours inutiles
En rêvant qu’un jour ton message subtil
Enfin, torde le coup à ces fossoyeurs d’anges
Rebelle, tu seras pour nous un géant qui dérange
Car les
tagueurs de la nuit ont d’autres préoccupations
Que les rouleaux-compresseurs de l’uniformisation
Ils bombent leur ennui sur les murs de nos maisons
Et ils clashent leur folie sur tous les tons ...
Les tagueurs
de la nuit ont d’autres préoccupations
Que les rouleaux-compresseurs de l’uniformisation
Ils bombent leur ennui sur les murs de nos maisons
Et ils clashent leur folie sur tous les tons ...
Auteur
: Thierry Charbit
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